Le parc de Petroglyph s’étend sur 27 km le long de la New Mexico’s West Mesa. Cet escarpement volcanique constitué de basalte domine l’horizon Ouest de la ville d’Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Créé en 1990, c’est un parc « jeune » qui protège divers éléments culturels et naturels, entre autres cinq cônes volcaniques, des centaines de sites archéologiques et un nombre estimé de 20 à 25.000 images gravées par les peuples indiens et par les premiers colons.
Hormis les petits buissons décharnés qui roulent dans le sable poussés par le vent chaud, tout semble figé quand on entre dans le site. Dans la journée, tout ce qui vit dans le désert du Nouveau Mexique reste bien tapi, à la fraîche. On en ferait bien de même si la curiosité ne l’emportait et on a raison : on découvre parmi canyons, cônes volcaniques et mesas, des milliers de dessins et gravures fixés à jamais dans les pierres. Une sorte de musée d’art primitif à ciel ouvert. Ces œuvres touchantes témoignent de l’expression culturelle et spirituelle de ceux qui vécurent dans les replis de ce Nouveau-Mexique et qui ont depuis longtemps migré vers d’autres régions, les indiens Pueblos-Anasazi, puis plus tard les colons espagnols.
L’imagination au pouvoir
Quand, en flânant dans une ancienne coulée de lave aux roches basaltiques, l’on tombe sur les plus anciens pétroglyphes du site vieux de 2000 ans avant J.-C., on pourra presque percevoir le battement sourd des tambours, les mélopées de chants rituels… L’imagination fait son œuvre devant les figures d’animaux, de personnages ou d’étoiles exposés là depuis si longtemps. Ainsi, par des sentiers de terre et des pistes sableuses, seul ou avec un guide, le visiteur remonte le temps en déchiffrant les centaines de pétroglyphes qui ornent le Boca Negra Canyon et le Rinconada Canyon. Encore aujourd’hui, certains signes et dessins n’ont pas tout révélé de leurs mystères aux archéologues.
Site internet : https://www.nps.gov/petr/index.htm