Avant la Première Guerre Mondiale, Indianapolis était une ville qui vivait grâce à l’industrie automobile, dans une douce torpeur qui lui a valu les surnoms d’Indiananoplace ou de Naptown (« nap » signifie sieste en anglais).
Heureusement, la ville natale de Steve Mac Queen, portée par des grands événements sportifs (courses automobiles, sélections préolympiques, Jeux panaméricains, compétitions de football et de basket…) et des institutions culturelles ambitieuses, fait désormais preuve d’une véritable énergie.
Plusieurs musées attirent particulièrement l’attention : l’Indiana State Museum qui évoque l’histoire régionale par le biais de thèmes aussi variés que le sport ou la géologie, l’Eiteljorg Museum of American Indians and Western Art qui expose une collection privée d’œuvres d’art américain et des objets des peuples premiers, ou encore l’Indianapolis Museum of Art, et l’IMA (Indiana Medical History Museum) qui raconte l’évolution de la médecine.
Autre curiosité locale, l’immense Crown Hill Cemetery où repose l’ennemi public N°1 des années 1930, John Dillinger, qui, en un an, réalisa une douzaine de braquages de banques.
L’architecture à Indianapolis revêt un caractère historique et esthétique très fort, avec quelques sites emblématiques. Dans Downtown, l’Indianapolis Artsgarden est surmontée d’une coupole transparente haute de huit étages et suspendue au-dessus d’un carrefour. Au bord de Monument Circle, l’Indiana War Memorial rend hommage aux combattants de toutes les guerres. Au nord-ouest du centre, le Ransom Place Historic District est connu pour ses belles demeures construites dans les années 1890, tandis qu’à l’Est, Lockerbie Square Historic District est quadrillé de rues pavées et arborées, bordées de petits cottages en bois peints de couleurs vives, et aux vérandas délicatement ornées.
Une visite d’Indianapolis ne serait pas complète sans aller voir le verdoyant White River State Park qui abrite le zoo, le Victory Field, le stade de l’équipe de base-ball locale, et sans sortir le soir dans l’un des bars et restaurants de Massachusetts Avenue ou de Broad Ripple, notamment dans le légendaire Slippery Noodle Inn, fréquenté tour à tour par des esclaves en fuite, des gangsters pendant la Prohibition, des prostituées, et plus récemment par de nombreux musiciens et célébrités de passage, d’Harrison Ford à Robert de Niro, en passant par Liza Minelli. Il ne manque plus que vous !
Site internet : https://www.visitindy.com/